Changement de look pour VID



Il était temps... Un nouveau support avec des récits de voyages à venir, des projets, et surtout la fusion avec le Blog Spectacles "Vu Lu Entendu".

Pour découvrir le nouveau site, c'est ici :



Avril 2019 : Montenegro

L'arrivée du printemps m'a semblé un moment propice à la visite du MONTENEGRO, qui fait partie des destinations tendance selon plusieurs guides de voyage.

Le pays n'étant pas très étendu, il est idéal d'y passer un week-end prolongé.

Voici l'itinéraire réalisé pour ce séjour de 4 jours, qui m'a donné la sensation de parcours l'essentiel de ce pays en plein essor.




Niksic :
Un paysage montagneux, abrupte, qui dépayse et donne la sensation d'être seul au monde.


Le Monastère d'Ostrog, impressionnante construction dans la roche, vaut le détour.



Pour la nuit, coup de cœur pour ce bungalow de bois, trouvé via Airbnb avec un prix défiant toute concurrence et un hôte adorable. Hyper cosy et romantique, le logement peut accueillir jusqu'à 4 personnes.

https://www.airbnb.fr/rooms/25001538?location=niksic&adults=1&guests=1&s=K6_BNyyb



Kotor :
Une baie sublime, avec son grand lac qui scintille sous le soleil et sa vieille ville où l'on aime se perdre.





La ville se visite d'ailleurs aussi depuis les hauteurs, via des remparts médiévaux. Pour ma part, j'ai préféré simplement flâner entre les ruelles et les boutiques souvenirs.


http://www.forzamare.com/
Envie d'un hôtel de rêve ? Le FORZA MARE m'avait séduit en photos, et il est encore mieux en vrai. Chambres décorées avec soin, personnel chaleureux, spa, restauration aux saveurs variées (le tiramisu tout particulièrement). Pour parfaire l'ensemble, la suite avec balcon et vue imprenable sur la Baie est un must.

  


Budva :
Petite station balnéaire qui doit être très animée en été, elle était assez calme car des travaux ont lieu en cette période basse. Dommage...


Infos vérité !

  • Certains restaurants permettent de fumer à l'intérieur.
  • Attention aux pièges à touristes : par exemple, un propriétaire de bateau sur Perast nous a proposé de soit payer une "taxe" pour notre place de parking, soit d'en bénéficier gratuitement en bookant une excursion sur son bateau... 
  • N'hésitez pas à "tester" l'option pique-nique en passant par un supermarché. Des feuilletés typiques ("burek") ou même des sandwichs à base de charcuterie locale sont bons et vraiment pas chers ! A noter : on ne trouve absolument aucun Mcdo au Montenegro.






Mars 2019 : Avoriaz

Le mois de mars, entre les périodes de vacances scolaires, est un moment idéal pour profiter des sports d'hiver.


Avoriaz est une magnifique station des Alpes, avec le sérieux avantage d'être réservée à une circulation piétonne uniquement.
Les amateurs de ski y trouveront un domaine skiable conséquent, et pour les autres, les activités alternatives ne manquent pas !



Mes bons plans sur Avoriaz




  • Restaurant
Gros coup de coeur pour le VILLAGE IGLOO d'Avoriaz, perché aux abords de la station entre les résidences et les pistes.
Une bonne petite montée dans la neige vous permettra d'atteindre l'établissement tant convoité (avec une superbe vue sur la vallée, au passage).

A l'intérieur, le lieu atypique allie la fraîcheur de ses parois à la chaleur d'un accueil convivial et d'une bonne et copieuse fondue.


La formule, uniquement sur réservation, vous permet les mercredis et samedis soirs de déguster ce plat typique, avec verre de bienvenue, vin, et dessert, pour 50 euros par convive.
Une expérience unique et insolite à s'offrir.

Pour ceux qui ont juste envie d'y passer, l'Igloo accueille les assoiffés des pistes en journée, avec un sympathique "happy hour" pour savourer un chocolat chaud ou une bière entre deux glisses.

Enfin, pour les romantiques désireux de pousser l'expérience, l'Igloo possède également trois chambres d'hôtes où vous pouvez passer la nuit.




  • Skier
On ne peut jamais être trop sûrs du climat, et cette semaine passée dans les Alpes en fut la preuve : sur 7 jours, 6 ont été catastrophiques, alternant bourrasques, grêle et pluie. Ce n'est agréable ni pour les ballades ni pour skier.

Je recommande donc, autant que faire se peut, de ne pas anticiper et de prendre le forfait au jour le jour. C'est à double tranchant, car c'est surtout les forfaits et locations de matériel qui font de ces vacances un luxe, mais rien n'est plus frustrant que de se trouver faire des calculs du type "alors, avec le prix du forfait que j'ai dépensé, je perds 40 euros aujourd'hui en n'allant pas skier...".

A l'inverse, on anticipe côté location de skis, en vérifiant avant de récupérer la planche de snowboard dernier cri, le tarif qui sera appliqué. Les loueurs ne sont pas tous de bons samaritains dévoués à la passion des sports de glisse, et on passe rapidement du simple au double entre un prestataire et un autre.






Février 2019 : Copenhague


Nous poursuivons le challenge de 2019, avec une escapade au Danemark pour fêter la Saint Valentin.

Mon compagnon, à qui je réservais la surprise, et moi-même avons adoré cette ville typique : le week-end fut frais mais ensoleillé !

On peut en faire une visite synthétique mais appréciable sur deux jours, le temps de vagabonder dans les ruelles historiques, ou de faire un peu de shopping.







Mes bons plans sur Copenhague



  • Restaurant
Je m'inquiétais un peu en vérifiant en ligne les options pour manger sur place. La ville compte de nombreux restaurants mais la vie est assez chère en moyenne à Copenhague. Un bon plan ? Plusieurs enseignes proposent de copieux buffets à volonté, de quoi se rassasier et goûter les spécialités locales. Nous nous sommes laissés tenter par le DALLE VALLE, plutôt bon et au tarif imbattable de 99 Couronnes pour le dîner (environ 13 euros). Petit bémol : peu de choix au niveau des desserts.



  • Visites
Les deux attractions principales de la ville, à l'exception de nombreux musées, sont le Parc Tivoli et la statue de la Petite Sirène.




Le Parc est en effet une merveille, décoré à l'occasion de l'hiver de multiples artefacts rappelant Noël. Un véritable enchantement, ne serait-ce que pour déambuler dans les allées.
L'entrée est payante, vous pouvez également acheter un pass "attractions illimitées" (c'est un peu moins cher si vous prenez vos précautions en réservant à l'avance, comptez environ 55 euros pour le pass complet avec l'entrée et les attractions.
Vous pourrez également y manger, les tarifs ne sont pas nécessairement scandaleux par rapport à l'extérieur du Parc.




La fameuse Sirène, quant à elle, fait un peu l'effet "Joconde", minuscule et perdue sur un petit ilôt où une trop longue file de touristes se massent pour faire la même photo de la demoiselle.

Une bonne alternative est d'emprunter la voie des flots, avec un tour de la ville en bateau.
Cette excursion très sympa est proposée en danois et en anglais, au tarif raisonnable de 85 Couronnes (environ 12 euros).







Back to the Island 2019 : chapitre 4


C’est déjà le dernier jour avant le grand départ et le triste retour au froid. La matinée prévoit une excursion à Dunn’s River, une chute d’eau avec apparemment un peu d’escalade et de glissade qui ne me dit rien de bon.


Je constate sur Facebook que plusieurs fans ont campé devant la scène durant la nuit, pour s’assurer d’être devant pour le show de Taylor. Je retrouve Carrie, une de mes vieilles copines rencontrées lors de mon premier voyage aux Etats-Unis, qui est très fan de Tay et a, elle aussi, envie d’être au plus proche de la scène. Elle ne peut se déplacer sans son déambulateur, et je m’inquiète un peu de savoir qu’elle va passer la journée là, en plein soleil, sans que personne ne se soucie trop d’elle, voire même tente de lui piquer son spot. Nous passons donc la journée ensemble, ce qui est plutôt cool.
Le show solo de Tay est sympathique (avec pas mal de chansons que je ne connais pas, et une inédite). Je propose à Carrie de retourner dans la zone « handicapé » pour être plus tranquille durant le dernier concert ce soir. Nous avons une vue imprenable sur Ike, et un espace confortable où personne ne pousse, les conditions sont optimales.


Le concert est un véritable crescendo, montant en puissance, pour finir sur une ambiance électrique et une chaleur presque insoutenable. Je n’ai plus vraiment d’énergie mais la soirée n’est pas finie : c’est l’afterparty, avec DJ Taylor aux platines (enfin, à l’ordinateur). J’ai déjà eu l’occasion de voir deux de ces soirées dansantes, et n’ai pas été convaincue. Cette fois-là ne fera pas exception. Trop de filles se trémoussent sur les côtés de l’estrade en tentant par tous les moyens d’attirer l’attention du Hanson brother. Tenues aguicheuses, accessoires qui clignotent, c’est le festival du « Too Much ». Je vois au milieu de la foule deux copines, Kristina et Natalie, mais elles sont en plein centre et personne ne me laissera les rejoindre pour aller danser avec elle.

Il est temps de retourner à notre chambre, où je bâcle ma valise sans entrain.
J’ai hâte de retrouver mon appartement, mon copain, mais pas tellement l’hiver parisien.


Bilan : un voyage incongru, au-delà de mes attentes. De nouvelles connaissances, la découverte d’un hôtel sublime, des souvenirs magiques… L’expérience est très différente du Hanson Day, et je dois bien m’avouer une préférence pour l’atmosphère de Tulsa. Mais… Une part de moi sait que ces vacances ont été trop belles pour que je n’éprouve pas l’envie, un jour, de retourner à Back to the Island.

Back to the Island 2019 : chapitre 3


Je me réveille encore toute chamboulée par les évènements de la veille, mais l’heure est grave.
C’est le matin de la séance photo avec le groupe. Moment de 4 secondes qui nécessite une bonne heure de préparation, me fera maudire mon lisseur, mon boucleur, l’humidité jamaïcaine, et ma propre stupidité.

Allison et moi rejoignons Erica, une américaine rencontrée la veille, qui nous avertit que si nous attendons dès maintenant, on aura la plus courte attente. En effet, nous sommes les premières en ligne devant le kiosque de la séance photo, à l’ombre, et déjà une longue file de fans pomponnées et maquillées se forment à notre suite. Les garçons arrivent (en retard) et vont se livrer à cet exercice pendant près de trois heures. Je joue le jeu et me hâte quand c’est mon tour, poignée de mains, pose et on s’en va. Zac me gratifie quand même d’un « remise après hier soir ? », énigmatique derrière ses lunettes noires.

La pression retombe et je me déleste immédiatement de ma robe pour aller profiter de la piscine et du bar, en créant des recettes hybrides de cocktail avec un serveur. En fin de journée, je regagne la plage avec Allison, et calle deux transats derrière un palmier sur le côté gauche de la scène, pour ne masquer la visibilité de personne. J’ai la sensation d’avoir le meilleur spot du monde pour profiter du show solo d’Isaac. Ce sera pour moi le meilleur des sets solos, avec une liste bien longue, incluant ma requête, « For your love », qui est un instant magique avec le soleil se couchant lentement en toile de fond.


La soirée se divise entre dîner italien, show des guests avec la découverte d’un artiste country, Jacob Tovar, suivi de l’adorable Lewis Watson, et enfin, un second tournoi de jeux vidéo à l’initiative de Zac. Je m’abstiens pour ce soir, déjà parce que j’ai déjà eu la chance de jouer, et ensuite pour ne pas avoir un moins bon souvenir que la soirée de la veille.

Back to the Island 2019 : chapitre 2


Je me réveille assez brusquement, consciente d’être là où je suis. Je vais prendre ce réflexe un peu puéril de vérifier mon téléphone plusieurs fois par jour, comme si cela était un indispensable pour ne rien manquer de « l’actu » du groupe. Je sursaute presque, ce matin-là, en découvrant une publication de Zac concernant son envie d’organiser un tournoi de Nintendo durant la semaine…

Pour l’heure, Allison et moi partons prendre un solide petit déjeuner, suivi d’une brève marche sur la plage. Le soleil a enfin reparu, mais l’eau est encore froide.

Notre balade nous amène à errer devant la scène : cela nous arrivera souvent, d’ailleurs. Il y a encore assez peu de fans à attendre devant. Est-ce qu’on n’en profiterait pas pour se bloquer des places maintenant, et être au premier rang pour le solo de Zac ? J’opte pour cette option, sachant que la pluie a quand même pas mal diminué les autres options de « trucs à faire » pour cette journée.
Curieusement les fans déjà présentes n’ont pas l’air plus motivées que cela à faire connaissance et discuter (elles sont déjà entre amies, et ne sont pas là pour s’en faire de nouvelles). Nous sommes bientôt rejointes par un petit groupe de brésiliennes, avec qui nous sympathisons. C’est bien pratique pour aller récupérer à tour de rôle, les unes pour les autres, des boissons fraîches, tout en continuant cette journée papotage et bronzage sur le sable jamaïcain.

En début d’après-midi, il est temps d’assister à une heure de conférence sur le thème de « String Theory », la dernière œuvre Hansonienne en date.
La conférence se déroule en intérieur, dans une grande salle qui doit servir habituellement pour les mariages ou les séminaires.
Le groupe fait son entrée, avec un peu de retard, histoire de garder les bonnes habitudes. L’échange est convivial, les garçons semblent de très bonne humeur, les questions tournant beaucoup sur les nouvelles chansons et réorchestrations de String Theory (exception faite d’un grand groupe de brésiliennes, venu pour réclamer une tournée chez elles et offrir un cadeau aux trois frères).


Je retourne dès que possible auprès de la scène, pour me garantir ma place au plus proche.
C’est la première fois que je vais assister à l’un de ces fameux « shows solos » et j’en attends beaucoup. Zac fait son apparition, plus enclin à plaisanter qu’à nous charmer par ses chansons. Il ne promet rien quant au fait de se souvenir des notes ou des paroles, et dédie son set à son épouse, qui d’ailleurs est présente, on en a de la chance.

Le repas se prendra au Nikkei, le resto asiatique plutôt fancy de l’hôtel, qui mérite complètement le détour. Bref saut à la chambre pour se recoiffer un peu…


Le concert va commencer, dans une ambiance électrique. Je trépigne, moi qui n’ait encore pas entendu une seule note de String Theory afin de garder la surprise d’une découverte en live. Je suis face à Taylor, l’ignorant totalement pour me concentrer sur la musique. En guise d’orchestre, les arrangements sont une bande-son diffusée sur cd, mais cela est suffisant pour avoir un aperçu, et plus encore, du travail accompli sur les chansons. Je suis bouleversée, et encore plus impatiente de pouvoir assister à une version complète lors de la tournée européenne.


Alors que je me remets à peine de mes émotions, je réalise qu’un large attroupement se forme sur la place centrale de l’hôtel. Un écran géant, des dizaines de chaises, et à l’avant une longue table avec plusieurs manettes de Nintendo Switch… Zac a tenu parole, et plus vite que je ne le pensais. L’intéressé est d’ailleurs en pleine installation, tout en expliquant les règles au micro : les concurrents doivent simplement se mettre en ligne et attendre leur tour, les joueurs participeront par groupe de 5 (Zac étant le 6ème joueur).

Je n’ai jamais joué avec cette console récente, et je n’ai pas forcément envie de rejoindre la file d’attente déjà longue pour me ridiculiser avec un Game Over trop rapide ! Il y a curieusement un espace vide tout proche de Zac, où je glisse un tabouret afin de profiter du « spectacle » aux premières loges.

Zac est visiblement dans son élément, alternant les plaisanteries entre les parties et une mine concentrée de joueur expert. Le tournoi dure depuis près de deux heures quand je remarque Lewis Watson et Andrew, le bassiste du groupe, qui rejoignent les futurs joueurs. Il n’y a quasiment plus personne dans la file d’ailleurs. Cela me parait un bon moment pour aller discuter avec Lewis au sujet de son concert à venir, avec quelques idées de titres que j’aimerais beaucoup y entendre. Les deux garçons sont adorables, et alors que nous patientons, je me dis que tant qu’à faire je pourrais tenter une partie : ce sera moins intimidant de me dire que je joue contre Lewis que contre Zac !
Ca va bientôt être (mon) notre tour. A ce moment, Ike fait son apparition et apparemment, il a envie de jouer lui aussi. Je m’avance pour prendre place à la table. Il y a d’un côté Ike, une autre fan, et Lewis, puis moi, Andrew et Zac.

Le maître du jeu décide soudainement de changer les règles, parce qu’il a envie de mettre une raclée à Lewis et à son frère. Il décrète donc que nous allons faire des équipes. Le découpage me place donc… dans sa team. Oups. Je crois important de signaler à mes coéquipiers que c’est une véritable initiation pour moi et que je m’excuse par avance d’être novice et de potentiellement les faire perdre. Zac me fixe droit dans les yeux, et affirme qu’il « croit en moi ». Il me semble que la plupart de mes organes vitaux ont disparu… mais je me concentre tandis qu’Andrew m’explique le fonctionnement de la manette. La partie commence. Les commentaires de Zac alternent entre le fait qu’il veut battre Lewis et confirmer qu’il est le meilleur, et des encouragements envers Andrew et moi. Je joue comme si ma vie en dépendait, me découvrant plutôt pas trop nulle dans cette initiation. Première manche remportée. Ca continue. L’équipe adverse ne lâche rien. Andrew est soudain éliminé. Pression. J’attaque tant que je peux, mon honneur est en jeu. Victoire. Zac est ravi.

Et crevé. Il est deux heures du mat. Je m’éloigne pour le laisser ranger son matos et interpelle Ike, en totale confiance après ce moment épique : je demande si par hasard, avoir gagné le tournoi me donne le droit à une requête pour son show solo, parce que je rêve d’entendre « For your love » pour la première fois en concert. Le front plissé, Isaac « verra ce qu’il peut faire ».


Le retour jusqu’à ma chambre me laisse une sensation de flottement, mes pieds ne touchent plus le sol. La gamine que j’étais, a passé l’année de ses 10 ans devant une Super Nintendo à écouter « Middle of Nowhere » en boucle. Je ne sais pas si c’est elle, ou moi, qui verse une larme de joie ce soir-là avant de m’endormir.